En Europe, l’éolien au large des côtes maritimes, jusqu’à présent essentiellement cantonné à la mer du Nord, est appelé à jouer un rôle de première importance pour que l’Union européenne puisse atteindre l’objectif de neutralité climatique qu’elle s’est fixé à l’horizon 2050. Pour cela, le secteur de l’éolien offshore peut compter sur plusieurs atouts. Mais son développement se heurte aussi à diverses difficultés, qui expliquent en partie le retard que présente aujourd’hui l’éolien en mer sur l’éolien terrestre.
S’agissant de la Belgique, le gouvernement De Wever a suspendu pour partie ce que le gouvernement De Croo avait validé en octobre 2021, dans un contexte de relance post-Covid, de Pacte vert européen (European Green Deal) et d’abandon programmé de l’énergie nucléaire.
Ce Courrier hebdomadaire de Fabienne Collard compare l’énergie éolienne offshore avec d’autres technologies, avant de proposer une cartographie de son développement actuel à l’échelon mondial et européen. Il aborde la situation belge, en s’intéressant notamment au poids du secteur éolien offshore dans la production d’électricité, ainsi qu’aux investisseurs qui exploitent les parcs déjà existants au large des côtes belges, et détaille le projet de mise en place d’une nouvelle zone (la zone Princesse Élisabeth), ainsi que les difficultés qui l’entourent.
Illustration : Photographie de John Lines, libre d’utilisation.